Pour son projet A haunted world where it never shows
"D’un point de vue formel, mon précédent travail amenait le public dans une situation où il devait décider de la nature de l’oeuvre même. Ce mécanisme pourrait ressembler, bien qu’on puisse le contester scientifiquement, à ce qui se produit en physique quantique lorsque l’observation change la nature de ce qui est observé. Mon travail sur la Syrie s’inspire de ce présupposé.
D’un point de vue documentaire, il s’agit, à ma connaissance et jusqu’à présent, de la seule oeuvre de ce type réalisée à l’intérieur même de la Syrie par un seul photographe occidental, et ce en grande partie grâce à l’aide et aux travaux dévoués de certains des meilleurs experts indépendants sur le conflit. En raison de la nature de ce conflit, j’estime qu’il est nécessaire d’étendre le périmètre géographique de ce travail."